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Liability - mai 2013 - Popcorn from the Grave
Délicieusement noir, amoureusement saignant, Keiki fait sans doute ce qu'il peut mais il le fait bien. Suffisamment en tout cas pour attirer dans ses filets Eugene Robinson d'Oxbow pour un titre (The Killing Cure). Ils avaient déjà fait venir Peter Simonelli (Enablers) pour un morceau qui figure sur le split avec Bee and Flower (Full Body Wolf) et qui se retrouve presque logiquement sur cet album. Les connexions que possède le groupe ne sont pas négligeables et ne sont pas dues au hasard. Au fil du temps, Keiki s'est montré plus que crédible et Popcorn From the Grave enfonce le clou et il ne sera pas facile de le retirer.

Rif Raf - décembre 2012 - Popcorn from the Grave
Sur leur troisième disque, la diva blanche et sèche annone de son ton de Patty Smith en pleine descente sa pop pentagrammique sur un déluge de métal binaire, façon Snuls kit Satan. L'effet est saisissant. On applaudit derechef à l'écoute de la wave post-punk de Her Being Sick, cièrge noir de cette galette joyeusement noisy, regrettant juste au passage que certaines intros synthétiques se voient infligées une mort prématurée plutôt qu'un rôle de soubassement festif aux compositions.

Caleidoscoop - december 2012 - Popcorn from the Grave
De band is op hun nieuwste werk sterker dan ooit. Ze brengen rauwe indierock aangevuld met noise, stevige post-punk, krachtige beats, een rockende theremin en metalachtige riffs.(...) De zang van Dominique houdt het midden tussen die van Kim Gordon en Julie Christmas. De groep brengt hier een pakkende kruisbestuiving van Enablers, Sonic Youth, Made Out Of Babies, Pain Teens, Peter Kernel, Siouxsie & The Banshees, Add N To X, Blonde Redhead, PJ Harvey en Anne Clark. Het is emotioneel geladen, zeer gevarieerd, vol gekanaliseerde woede en gewoonweg heel pakkend en smakelijk wat ze hier voorschotelen. Je kunt dan ook enkel vaststellen dat dit het beste is wat de band tot nu toe heeft gemaakt en sowieso iets dat zich met de groten der aarde kan meten. Nu het publiek nog. Subliem, fris en eigenzinnige derde album!

MusicZine - novembre 2012 - Popcorn from the Grave
En concoctant Popcorn from the grave, Keiki vient de franchir un palier supplémentaire. Sans changer de style, le duo parvient à y affiner sa ‘pop-satanic’ et nous rapproche encore un peu plus des ténèbres…

Dark Entries - novembre 2012 - Popcorn from the Grave
(Dominiques) zang is een mix van feeëriek en melodramatiek dat in contrast staat met de hoekige en poppy muziek. Haar wrange gevoel voor humor en contradictie vind je al meteen terug.
(Raphaels) gitaarstijl is hoekig en repetitief. De metalinvloeden liggen er niet vingerdik op, maar op verschillende plaatsen kan je horen dat Keiki ook veel naar Black Sabbath en consoorten geluisterd hebben. Daarnaast heb je nog drumcomputer en diverse poppy geluiden. En theremin uiteraard, dat vreemd piepend instrument van Russische makelij dat het geluid van Keiki erg typeert.

Benzine Magazine - octobre 2012 - Popcorn from the Grave
Ces drôles de belge semblent vouloir mélanger volontiers l’élitisme et la culture populaire, la cuisine moléculaire et la junk food, Ils pourraient sans doute prendre autant de plaisir à regarder Alphaville de Godard qu’une série Z de Jesus Franco.

L'Oreille de Moscou - octobre 2012 - Popcorn from the Grave
Farouchement à la marge, Keiki s'apparente quoiqu'il advienne moins à un groupe de musique qu'à un commando de terroristes...Et quand certains posent des bombes, ceux-là se contentent, pour l'instant, de faire de la pop à défragmentation sonique.

Blow Up - ottobre 2012 - Popcorn from the Grave
Che siano i Keiki la riposta belga ai Kills? L'appeal alternative rock potrebbe essere lo stesso. Il duo di Bruxelles va tuttavia ben oltre le prime impressioni: pesca nel tobido di riff metallosi e fa affidamento su un electro feeling che fa sempre presa in ambito indie; infila il theremin ovunque gli sia possibile ma soprattutto dà ai suoi contenuto lirici e musicali una dimensione tipicamente darkegiante.

Perte et Fracas - septembre 2012 - Popcorn from the Grave
Une greffe sauvage, une pop trafiquée tirant vers un post-punk malingre, se nourrissant de plein de microbes. Du kitsch, du rétro et un arrière-goût pervers, cette foutue boite à rythme à la programmation et la sonorité tellement rudimentaire qu'elle en devient un argument de poids contre-nature, de la nervosité et une tension venant mettre un coup de pied dans la fourmilière, dans le bel agencement où se cachent de nombreuses fissures comme lors du crépusculaire et touchant Hotel Saint Amour.

Music in Belgium - septembre 2012 - Popcorn from the Grave
Keiki, c’est un peu comme la BD Petit vampire de Johan Sfar. Au début, ça fait peur, mais il ne faut qu’une planche/plage pour se détendre et entrer dans leur petit monde malsain où la guitare agressive et maraboutée nous rappelle très sérieusement qu’on est quand même pas là pour faire la sieste. Pour reprendre leur bio : « malicieux plus que maléfiques ». Et surtout frappadingues.
La voix d’outre-tombe et éloignée de la chanteuse, agrémentée d’une guitare qui n’y va pas par quatre chemins nous livre un son post-punk bien raide qui remonte de tout en bas de la cave. Quelques surprenants démarrages boîte à rythmes/basse aussi, qui, sans la guitare machiavélique, pourraient presque trouver leur place sur un album électro-pop.

Longueur d'Ondes #65 - septembre 2012 - Popcorn from the Grave
Du grand cornu, ce sont surtout l'indépendance farouche et l'iconoclasme jubilatoire que ces deux mécréants du rock ont retenus... Keiki n'aime rien mieux que de mettre en scène des images malicieuses retorses dans ses collages surréalistes où le noir est jeté contre le rose et Deerhoof contre Black Sabbath...

Rote Taupe - september 2012 - Popcorn from the Grave
Denn wenn Satan höchstpersönlich diesen Sommer mit einem Cabrio über Autobahnen fährt, dann hört er unter Garantie dieses Album auf voller Lautstärke.

Freakout Online - settembre 2012 - Popcorn from the Grave
Sarcastici ed irriverenti come i punk di trentacinque anni fa, i Keiki, con questo terzo disco, hanno aggiunto al loro sound una dose massiccia di rabbia.
Con molto sense of humor e spirito agrodolce i Keiki si fanno ascoltare con piacere, grazie alla loro indole nel saper coniugare tutte le migliori sonorità anni ’90.

De Subjectivisten - november 2011 - Keiki/Bee and Flower split EP
De band opent hier met de twee nummers Full Body Wolf en A Woman’s Love. Hierin laten ze wel wat anders dan normaal horen, want ze flirten met zang en spoken word. Het is opgenomen met zanger Pete Simonelli van de Enablers, die hier ook te horen is. Beide nummers zijn van een duistere pracht die ergens tussen Enablers, Sonic Youth en Made Out Of Babies uitkomen. Misschien wel de sterkste songs uit hun oeuvre.

MusicZine - novembre 2011 - Keiki/Bee and Flower split EP
Pour Keiki, ce disque constitue une sorte de récréation ludique avant la prochaine sortie de son troisième elpee. Hanté par leur spoken word si singulier et nourri aux guitares stridentes, noisy et minimalistes, le satanic-pop bon marché de ces vétérans fait à nouveau mouche.

Indie Style - november 2011 - Keiki/Bee and Flower split EP
Dominique Van Cappellen-Waldock en gast Pete Simonelli gaan een spannende en mysterieuze, maar ook donker humoristische dialoog aan. A Woman’s Love vloeit hier vlotjes in over en versterkt alleen maar het spookachtige gevoel en de rammelende gitaren. (...)
Als je elk maar twee songs op de EP zet, kan je niet bijster veel verkeerd doen. De opbouwende spanning die over de hele lijn overheerst, is wel een goeie teaser voor de full albums die beide bands binnenkort zullen uitbrengen.

www.shootmeagain.com - Fred Brichau - octobre 2011 - Keiki/Bee and Flower split EP
Sur ce split, qui préfigure peut-être le 3ème opus du groupe, Popcorn From The Grave, à sortir prochainement, Keiki surprend. Le duo s'aventure dans de nouvelles sphères et délaisse quelque peu, au moins le temps de ces deux titres, son style minimaliste. Son amour pour une poésie, un style tendu qui rappelle Enablers est d'autant plus flagrant que Pete Simonelli, chanteur du groupe de San Francisco participe à Full Body Wolf, le premier des deux titres.

Même sans Pete Simonelli, Keiki avec A Woman's Love reste dans ce registre où les tensions créent l'ambiance du morceau.

Du côté de l'habillage de l'instrumentation, Keiki a également étoffé son jeu. Là aussi au profit d'abord de cette pression malsaine, hantée, ensuite au profit de l'évolution du groupe qui démontre par là même sa capacité à jouer au-delà des bricolages et à proposer une musique plus conceptualisée.

Noise Brigade - july 2010 - Waltham Holy Cross
Dominique Van Cappellen-Waldock (voice and theremin) and Raphael Rastelli (guitar, programming and theremin) packed their album with noisy guitars, drum machine beats, theremin screams and above all, the distinctive Dominique's vocals which will make you recognize Keiki into a bucket full of CDs and not only because for how it sounds but also for what she sings.
If you like early Sonic Youth and early Siouxsie & The Banshees and you aren't afraid of a bit of originality out of control.

Dark Entries - juni 2010 - Waltham Holy Cross
Vlijmscherpe gitaarrock met een elektronisch kantje en nummers die beetje per beetje een plaats krijgen in je brein…en je zal automatisch overgaan naar meedere beluisteringen!

Rif Raf - Domenico Solazzo - février 2010 - Waltham Holy Cross
Sans trop attendre, Andy’s Candy donne le ton d’un album généreux où longtemps planera l’ombre d’une PJ Harvey période Dry introduite aux joies de la programmation minimale des boîtes à rythme, et du toujours spectaculaire autant qu’intriguant Theremin! Une ambiance sèche et décharnée où le désespoir et l’abandon vous laissent un goût de souffre en bouche. Gentiment bousculés dans leurs habitudes, notre duo aligne leurs titres amers comme autant d’instantanés d’une vie qui ne fait pas de cadeau mais à qui on présente tout de même son plus beau sourire, les gencives en sang, en signe de gratitude.

www.shootmeagain.com - Fred Brichau - janvier 2010 - Waltham Holy Cross
Grâce à son étrangeté, son décalage, Keiki s’inscrit bien dans la lignée, héritière de Black Sabbath. Possédé et malsain, bizarre et dérangé, le duo belge parvient à recréer un climax, une aura similaire à celle qui se dégageait du groupe de Monsieur Iommi. Question sonorité, évidemment Keiki a développé son propre son. À l’exception de Vital qui vient rappeler la lourdeur et le son de guitare angoissant du groupe légendaire, Keiki explore une version sonore plus légère et bricolée.
Keiki, c’est un peu comme si PJ Harvey était possédée par l’âme de Black Sabbath. Waltham Holy Cross est le deuxième album de Satanic Pop, comme l’a défini le groupe judicieusement. Un album séduisant pour qui entrera dans l’univers du duo.

Esprits Critiques - Marc - décembre 2009 - Waltham Holy Cross
Plaisant n’est sans doute pas le mot le plus évident à appliquer à cet album. Pourtant, venu d’un peu nulle part, il m’a donné en toute simplicité ma dose mensuelle de six-cordes. C’est parfois un peu primaire (c’est le but notez bien) mais reconnaissons qu’ils manient avec aisance la caresse et la classe (Vital) (…) Mais tout ne se fait pas obligatoirement le doigt dans la prise. Les petits arpèges de Tiny White Flower par exemple amènent une diversion bienvenue. A l’opposé, il y a aussi du pur bruitisme heureusement en format court (L’Institut du Sang). (…) Ce qu’on peut espérer pour eux ? De ne pas perdre la foi, d’offrir des morceaux plus immédiats sans perdre leur côté nerveux. Un virage à la The Kills donc ? On n’en est pas là mais ça serait top, non ? La voix en tout cas a un potentiel plus qu’évident.

Music in Belgium - François Becquart - novembre 2009 - Waltham Holy Cross
Il y a incontestablement une atmosphère punk derrière ces qualificatifs de pop satanique et un sens poussé de l'anormal. Les paroles sont hallucinantes ("I wash and I wash yet it's never clean enough" occupent les deux minutes de Ironing man, clin d'œil caché à Black Sabbath?), les ambiances dépressives et les attaques de guitares peuvent se faire réellement agressives (l'hypnotique Lottie Johl) ou maudites (Vital, qui déploie des accords en quarte augmentée, la fameuse note du diable condamnée au Moyen-âge). Bref, pour faire simple, c'est le pied, pour peu qu'on aime cultiver un certain sens de la neurasthénie et qu'on aime se balader dans les cimetières.

Keiki ne faillit pas à la réputation des duos masculin-féminin qui sont bien souvent excellents, comme les White Stripes, les Kills, les Dresden Dolls. L'énergie et l'inquiétude qu'ils dégagent sur disque devraient en faire de belles attractions scéniques.